Violoncelle fait à Mirecourt par le Maître-Luthier Amédée Dieudonné en 1953. Facture, bois et vernis sont de toute beauté et l'instrument est flambant neuf, comme s'il sortait de l'atelier du Maître. Son timbre est profond, puissant et précis.
L'étiquette, très sobre, indique le nom du maître, Charles Enel, Luthier à Paris, le numéro 29 et l'année 1946, manuscrite. Charles Enel ne construisit que 30 violoncelles, celui-ci fut donc l'avant-dernier. Très rare, les violoncelles de Charles Enel sont jalousement gardés et n'apparaissent jamais sur le marché. Celui-ci est un violoncelle large, pour une sonorité plus ample et plus profonde. Construit avec de très beaux bois, sa facture est magnifique et son timbre est incomparable.